À la suite de l’annonce officielle du Conseil fédéral ainsi que de l’Office fédérale de la Santé Publique (OFSP), il a été décrété que bons nombres d’établissements privés et publics accessibles au public se voient fermer. En effet, la situation exceptionnelle que nous vivons actuellement en Suisse face à la pandémie du COVID-19, l’oblige. Que cela concerne les petits commerces, les marchés, les restaurants, les bars, etc.
Malheureusement à la suite de cette décision, bons nombres d’indépendants et de PME, incluant les microentreprises, les petites et moyennes entreprises, se sont retrouvés à devoir changer entièrement leurs méthodes de fonctionnement. À savoir que l’ensemble de ces PME représentent plus de 99% des entreprises marchandes établies en Suisse, selon les statistiques effectuées par l’Office fédéral de la statistique en 2017. De ce fait, la situation économique suisse se retrouve gravement touchée à la suite de cette décision. Il est donc nécessaire qu’une activité économique perdure malgré l’état actuel. La seule solution qui leur a été proposée afin de mener à bien leurs activités, a été le télétravail issu de la digitalisation.
Quand bien même cette solution paraît optimale pour les entreprises, nous avons obtenu des informations d’après une étude menée par le groupe DigitalSwitzerland. Il en ressort que sur les 99% des PME suisses, plus de 37% d’entre elles n’avaient établis de stratégie pour une future transformation digitale en 2018. Puis, que seules 18% de ces dernières avaient prévu d’en réaliser une d’ici les deux ans à venir. De ce fait, nous pouvons en déduire que bons nombres des entreprises, ayant dû fermer à la suite de la pandémie du COVID-19, n’ont pas les outils adéquats pour gérer cette crise et appliquer cette solution.
Afin d’employer cette méthode de travail à l’heure actuelle, quelles seraient les solutions pragmatiques et dont la mise en place pourrait être rapidement réalisées ?
C’est dans le cadre de cette problématique qu’à décider de se consacrer l’Institut de digitalisation des organisations (IDO), afin de soutenir les sociétés de l’arc jurassien, et de leur proposer des solutions adéquates, en collaboration avec le projet digital arc hub.