Des solutions à court terme aux solutions à long terme

De plus en plus de solutions digitales investissent le marché de la digitalisation chaque jour, et bon nombre d’entre elles sont perçues comme des solutions à court terme. Nous les définissons comme étant des solutions ne pouvant permettre à une entreprise d’en tirer un avantage sur un long terme, mais uniquement sur une période temporaire. De ce fait, nous parlons plus souvent de ce genre de cas, pour les solutions en ligne. En effet, nous constatons que beaucoup d’entre elles ont pour but d’effectuer qu’une tâche spécifique. Ainsi, elles impliquent la nécessité de disposer de multiples comptes sur diverses plateformes, afin de s’y connecter et d’y travailler.

C’est pour cela, qu’il est possible de prendre conscience qu’il existe des solutions alternatives à ce problème. Ces solutions permettent d’effectuer plusieurs tâches sur un seul et même outil, offrant ainsi une perspective plus à long terme. Ce sont des solutions dites intégrées à l’entreprise. Vous pourrez donc découvrir quelques exemples, ci-dessous, présentant la particularité d’un outil en question.

Relation-client

Découvrez quelle solution à long terme est adéquate

Il existe bien des solutions pour faire de la relation-client afin de communiquer et garder contact avec. Or, bien que nous proposons des solutions pragmatiques, il devient difficile à long terme de gérer à l'aide de multiples solutions en ligne. La solution adéquate est donc l'outil CRM (Customer Relationship Management). Cet outil permet de gérer plusieurs tâches comme les contacts, les ventes, et ainsi de suite.

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Gestion et collecte de données

Découvrez quelle solution à long terme est adéquate

Bien des solutions offrent la possibilité de collecter, stocker ou encore gérer les informations internes de l'entreprise. Or, en employant des solutions de multiples plateformes, il devient difficile de gérer la situation à long terme. La solution adéquate consiste à faire usage d'un outil nommé GED (Gestion Electronique de Documents). Cet outil est capable de stocker de manière centralisée l'ensemble des documents numériques de l'entreprise, et d'offrir une accessibilité en tout temps et depuis n'importe où.

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Néanmoins, ils existent des solutions plus simples offrant la possibilité d’une continuité à long terme. Ces solutions, que nous cataloguons sur notre plateforme comme des solutions rapides et pragmatiques, peuvent ainsi être utilisées sur une longue durée. Voici donc quelques exemples.

Les plateformes e-commerce

Les plateformes e-commerces sont perçues comme des solutions en ligne, offrant une plus-value à la visibilité des offres de l'entreprise, à distance.

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Service de livraison à domicile

Il en va de même pour le service de livraison. Il permet non seulement de se réinventer, mais d'apporter une visibilité aux produits, en passant par des partenaires de livraison. C'est le cas d'Holy Cow, qui nous a fait part de son intérêt, suite au succès obtenu face à la vente à l'emporter. Ils pensent faire perdurer leur accord sur un long terme.

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Réinventer l'offre de son activité

C'est aussi penser à réinventer son offre. Certaines stratégies peuvent être envisagées à long terme ou court terme. Elles permettent ainsi de toucher une nouvelle clientèle, garder sa clientèle, ou encore de faire de la publicité. C'est le cas d'EvadeGame avec sa solution à long terme ou encore du Crossfit Morges de Monsieur Gétaz avec une solution à court terme.

Des solutions en ligne aux solutions interconnectées

Quant aux solutions en ligne, bien qu’elles permettent de n’effectuer qu’une seule tâche, il est possible d’interconnecter ces outils entre eux, afin de travailler plus efficacement. C’est ce que nous relate l’entreprise On My Way qui travaille avec des outils en ligne, comme Trello, Slack ou encore Dropbox. Par principe, ces outils ne peuvent pas communiquer les uns aux autres. Mais il est possible de disposer de solutions, permettant de les interconnecter. Bien que ce type de solutions permette de faciliter le travail, leur objectif final est de disposer d’un système entièrement interconnecté afin de gagner en productivité, mais aussi afin de réduire les tâches répétitives et de les automatiser.

Le télétravail

Beaucoup d'entreprises réalisent que le télétravail est une solution qui peut être plus adaptée selon leur activité. C’est justement ce que nous relate l’entreprise Rationalk qui nous a fait part de son intérêt pour le télétravail. Dès le départ, Monsieur Doki-Thonon nous explique qu’il a adopté cette méthode du travail pour son entreprise. Il a constaté qu’elle permettait d’apporter une augmentation tant pour l'efficacité que pour la productivité de son équipe. Elle épargne ainsi des tâches quotidiennes comme s’habiller, ou encore se rendre au travail.

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Une veille technologique face à l'évolution en continue

Les entreprises ne doivent tout simplement pas se contenter d’intégrer des solutions digitales au sein de leur système. Car, la technologie évolue en continue, chaque jour. Puis, comme la digitalisation découle, elle-même, de la technologie, elle évolue par la même occasion. Avec cette évolutivité technologique, elle doit pouvoir faire en sorte de suivre constamment les innovations technologiques qui s’ajoutent en tout temps sur le marché de la technologique numérique. C’est d’une certaine manière, de se tenir à jour.

Pour cela, elles doivent être capables d’effectuer constamment une veille technologique. Elles peuvent donc envisager de nommer un responsable, capable de réaliser des recherches sur les solutions digitales qui sont proposées sur le marché. C’est le cas de Holy Cow, dont la personne interviewée a pour mission de rechercher des solutions digitales pour la société, afin d’apporter de nouvelles perspectives technologiques à intégrer au sein de leur modèle d’affaires. Ces solutions peuvent être fournies sur de nombreuses plateformes de communication. Nous retrouvons essentiellement des forums, des réseaux sociaux, ou encore des blogs où les personnes appliquant la digitalisation n’hésitent pas à faire part de leurs conseils, outils ou encore pratiques, mais aussi les entreprises spécialisées proposant des solutions informatiques (Dabi-Schwebel 2015) .

Nous retrouvons ainsi 5 étapes par lesquelles doivent passer toute personne effectuant une veille technologique :

Identifier les besoins : Cette étape consiste, avant tout, à identifier les objectifs de l’entreprise, à savoir, quelle(s) élément(s) elle souhaite digitaliser. Ainsi, elle peut définir des axes de recherche plus précis.

Faire du sourcing : Elle consiste à définir quels termes vont être employés pour rechercher les solutions souhaitées par l’entreprise. Il s’agit également de trouver quelles sources sont les plus pertinentes et sûres.

Collecter les informations : Il s’agit, là, de collecter les informations parmi les différentes sources qui ont été sélectionnées durant la seconde étape. Il s’agit donc de les surveiller et de collecter les informations répondant au besoin et qui sont les plus adéquates.

Analyser et traiter les informations : Une fois la collecte effectuée, il en va d’analyser et de traiter chaque information pour en ressortir les plus exploitables. Ces informations vont ainsi permettre de définir une stratégie adaptée au besoin de l’entreprise.

Diffuser les informations gardées : Cette dernière étape consiste à diffuser une solution adéquate, fournissant ainsi une plus-value.

Cette veille cyclique doit être réalisée en continue et par itération, du fait que les solutions technologiques évoluent en continue.

Source – Service veille et aide à l’innovation – IMIST, 2011 et Cours sur les techniques de veille présenté par Dr Mohamed Mkaouar, 2016

Une auto-évaluation de son niveau de maturité digitale

Une autre bonne pratique conseillée et pratiquée par de nombreuses entreprises consiste à effectuer une auto-évaluation de son degré de maturité digitale. Cette méthode a pour but de déterminer à quel niveau se trouve l’entreprise au niveau de sa digitalisation avant même de commencer à envisager une transformation digitale quelconque.

Pour cela, elle peut s’appuyer sur différents modèles existants, permettant d’effectuer cette démarche. Nous retrouvons essentiellement des modèles d’auto-diagnostique comme :

  • Modèle de maturité DMM du TM Forums qui s’axe sur 5 phases ; l’amorçage, la phase émergente, la phase opérationnelle, la phase avancée et la phase dominante. Puis, il se compose de 6 catégories telles que ; les clients, la stratégie, la technologie, les opérations, la culture, le personnel et l’organisation, et les données. Un diagramme est fourni afin de déterminer quelles catégories peuvent nécessairement être améliorées ou transformées. 
  • Modèle de maturité de l’Agence du Numérique (Wallonie-Belgique) qui s’axe sur 4 éléments principaux. Ces éléments sont les technologiques, l’organisation du travail, les processus internes et la stratégie de l’entreprise. Un score allant jusqu’à 100 points pour les 4 éléments est établi, et la moyenne permet d’obtenir son niveau de maturité digitale. 
  • Modèle de maturité DIMM Fayon-Tartar, lui, se base sur 6 « leviers » ; la stratégie, l’organisation, le personnel, l’offre, la technologie et l’innovation, et l’environnement. Puis, chacun de ces leviers comprend des groupement et des indicateurs. Ensuite, chacun des indicateurs vont permettre à l’entreprise de connaître son niveau de maturité pour chaque élément, en s’inspirant du modèle CMMI, allant de la note de 1 à 5.

Nous pouvons donc constater différents modèles sur lesquels peut s’appuyer l’entreprise. Chacun comprend des particularités spécifiques comme les modèles du TM Forums et Fayon-Tartar qui permettent d’apporter une visibilité sur la phase sur laquelle se trouve cette dernière. Le modèle de l’Agence du Numérique, quant à lui, n’apporte qu’une visibilité définit par un résultat sous la forme d’un score moyen. Cependant, le modèle du TM Forums est beaucoup plus utile aux entreprises de télécommunication, contrairement au modèle de l’Agence du Numérique axée pour les services publics. Le modèle DIMM est dit générique, du fait qu’il peut être utilisé par toute taille d’entreprise, allant de l’indépendant à la multinationale, et venant de différents domaines. 

Dans le cadre d’une situation exceptionnelle comme l’épidémie du COVID-19, il en ressort que des entreprises conseillent de réaliser un état des lieux. Cet état lieu consiste ainsi à déterminer ce qui a fonctionné ou qui n’a pas fonctionné durant le confinement, ceci afin de constater des besoins dont l’entreprise doit disposer pour maintenir une activité même à distance. Elle peut ainsi se prémunir à l’avance avec des solutions permettant d’éviter de rencontrer les mêmes problèmes que durant l’épidémie. Elle peut également constater de ce qui paraît superflu au sein de son organisation. Par exemple, l’entreprise Images3, nous explique qu’elle a décidé d’externaliser l’administration de son entreprise à une entreprise tierce. Cela a permis à l’entreprise de se consacrer pleinement à son métier, qui est axé sur l’art graphique et le marketing. De plus, cela permet également de ne pas à avoir à manager une personne qui pourrait le faire moins bien qu’une entreprise spécialisée dans le domaine. Il en va ainsi dans tout type de domaine, comme la comptabilité, le RH, et ainsi de suite.

Cette représentation d’état des lieux est représentative auto-diagnostique de son degré de maturité digitale. Cette solution permet ainsi de se lancer dans une certaine transformation digitale de l’entreprise.  

Développement d'une bonne stratégie digitale

Choisir de manière aléatoire des solutions digitales n’est pas considéré comme une bonne pratique, pourquoi ?

Tout simplement, car une entreprise doit pouvoir être capable d’identifier et d’analyser ses besoins avant même de choisir une quelconque solution digitale. Pour cela, elle peut s’appuyer sur des guides de stratégie digitale. La plupart de ces guides présentent une démarche regroupant plusieurs étapes par lesquelles doivent passer chaque entreprise, allant de l’analyse du besoin à sa mise en place dans l’organisation.

Nous avons donc sélectionné les étapes fondamentales lorsqu’une entreprise se lance dans la digitalisation. Chaque étape comprend une définition, expliquant en quoi consiste chacune d’entre elles.

Etapes

Explications

1. Maturité digitale

L'entreprise doit analyser différents facteurs influençant son degré de la maturité digitale. Pour cela, elle doit analyser les différentes catégories correspondant à ; sa culture, son marché, son management, ses offres et services ainsi que ses concurrents. Elle doit ainsi être capable de savoir en quoi la digitalisation peut lui être favorable pour sa stratégie.

2. Enjeux digitaux

Il est notamment dit qu’il est primordial d’en comprendre les enjeux. Il est donc nécessaire d’effectuer une analyse minutieuse sur les différents aspects concernant les offres proposées, mais notamment sur les processus des tâches de l’entreprise. Il est aussi important de comprendre que la digitalisation peut apporter bien des avantages, mais surtout un avantage concurrentiel face aux autres entreprises.

3. Prise de conscience du changement

L’apport de nouvelles technologies au sein d’une entreprise peut relativement bouleverser les habitudes du travail des employés. Il faut donc prendre conscience que l’entreprise va subir des baisses dans l’efficacité de sa production. Bien que cette baisse puisse inquiéter, elle est tout à fait normale, car elle nécessite un temps d’adaptation de la part des collaborateurs, afin de changer leur habitude. Ce changement peut se percevoir autant comme un succès que comme un échec. Il est donc important que les managers accompagnent les employés dans ce changement.

4. Stratégie de conduite

Pour cela, l’entreprise doit entreprendre des démarches de stratégie de conduite. Elle peut ainsi conduire les collaborateurs-utilisateurs aux nouvelles solutions technologiques mises en place par l’entreprise. Il s’agit ainsi de constater des réactions de leur part, les supports d’aide, ainsi que les formations nécessaires.

5. Connaître l’avis de chacun

Avant tout changement, il est cependant nécessaire de connaître l’opinion de chacun, pour être sûr qu’ils sont aussi prêts à suivre l’entreprise en question dans une transformation, ou dans l’apport d’une nouvelle solution digitale.

Source – Blog de Startups.ch, 2018

Un fait que nous avons constaté avec une entreprise que nous avons interviewée. Cette entreprise se nomme Crossfit Morges, dont le propriétaire est Monsieur Gétaz. Il nous explique que durant la phase de confinement, sa société, axée dans le secteur d’activité du fitness, n’a pas eu beaucoup de solutions à sa disposition. C’est pour cela, qu’il a décidé d’entreprendre des démarches en définissant une stratégie pour proposer une solution digitale, afin de proposer une offre bien différente des fitness traditionnels. Il a donc entrepris de réaliser du contenu vidéo diffusé sur différentes plateformes, afin de démontrer l’engagement de sa société auprès de ces plus fidèles clients. Mais cette solution lui a permis également d’apporter une certaine visibilité et de la publicité auprès de nouveaux clients. Cependant, pour entreprendre cette démarche, il lui a fallu définir une bonne stratégie. Pour cela, il a donc effectué, de son côté, du benchmarking ainsi que de la veille technologique pour proposer une stratégie adaptée à son besoin, mais notamment pour proposer un contenu dynamique et en rythme. Il a fait part de son idée auprès de son équipe, afin d’avoir l’accord et que ces derniers se rassemblent autour de sa proposition de nouvelle offre.

Protection des solutions digitales

Qui dit utilisation de la digitalisation pour son entreprise, dit forcément de disposer de moyens pour se protéger. C’est ce que nous souhaitons mettre en avant, comme étant une bonne pratique dans la digitalisation. L’usage de solutions digitales implique des moyens informatiques et surtout connectés au réseau Internet, afin de travailler ou de disposer des informations de l’entreprise à distance.

En effet, il est impératif de prendre conscience que personne n’est à l’abri d’attaques malveillantes, de la part de personnages que l’on nomme pirates du Web. Ils ont pour but d’accéder et voler les données personnelles de l’utilisateur ou encore de l’entreprise. Certains en profitent uniquement par amusement, et d’autres y voient un intérêt pour s’enrichir. Mais là n’est pas le sujet. Il devient nécessaire pour les utilisateurs comme pour les entreprises, de disposer de moyens pour se protéger, en fonction des outils ou solutions utilisés. 

Un exemple concret concerne le télétravail. Cette méthode est devenue vitale pour les entreprises en cette période de confinement. Pour télétravailler, chacun des collaborateurs s’est vu à travailler avec son ordinateur du travail, ou plus souvent avec son ordinateur privé. Mais lorsque les entreprises disposent de serveurs ou autres solutions de stockage de données numériques, il devient primordial de se protéger avec les accès à distance. C’est ce que nous explique la société Images3 que nous avons interviewée. Pour protéger leurs données et leurs employés, ils ont consacré une journée à installer une solution de connexion VPN, sur chaque ordinateur privé des employés, afin d’accéder aux données du serveur via un réseau sécurisé.

L’autre exemple concerne les solutions en ligne. Les entreprises ont eu tendance à proposer des outils accessibles depuis des plateformes sur Internet. Les collaborateurs, n’ont eu qu’à se connecter en créant un compte par plateforme. Or, il arrive que nous ayons tendance à utiliser un mot de passe qui nous paraît relativement simple ou facile à retenir. Ceci est considéré comme une mauvaise pratique ! La bonne pratique consiste, elle, à utiliser des gestionnaires de mots de passe. Ils permettent ainsi de générer, en proposant des mots de passe complexes, mais aussi, de stocker les mots de passe qui sont utilisés sur les plateformes. Pour compléter à cela, avec l’utilisation d’Internet pour travailler en ligne, il est également conseillé de se prémunir d’antivirus sur les machines des collaborateurs, ceci afin de se protéger contre les logiciels malveillants qui peuvent s’investir sur ces dernières, à l’insu des utilisateurs.